Conseils aux voyageurs

Conseils aux Voyageurs Internationaux
I) Avant le départ:
1. Demander à votre médecin d'attester les vaccins pratiqués, sur le Carnet International de • Il faut mettre ou remettre à jour les vaccins indispensables: diphtérie, tétanos,
poliomyélite. Penser à se faire vacciner contre l'hépatite B, la fièvre typhoïde, I'hépatite A,la méningite à méningocoques A et C suivant le pays et si le séjour doit durer plus de 1mois dans le pays; • Se renseigner pour le vaccin contre la fièvre jaune qui peut être obligatoire ou conseillé,
surtout si vous avez séjourné dans une zone d'endémie avant votre arrivée dans le pays.
Ce vaccin doit être réalisé et validé sur un Carnet International de Vaccination dans uncentre agréé; Soyez prévoyant dans les délais pour ces vaccinations obligatoires.
En fait il existe deux catégories de voyageurs: Ceux qui effectuent un séjour professionnel ou un circuit organisé pendant une courte
durée (10 à 15 jours): une mise à jour de la vaccination DTP (diphtérie, tétanos,
poliomyélite), et éventuellement de la vaccination contre l'hépatite A suffisent.
Ceux qui partent pour un séjour prolongé ou itinérant: dans ce cas la liste des
vaccinations est adaptée aux risques sanitaires du pays et à l'activité sur place. On peut citer
la vaccination contre: I'hépatite B, la typhoïde, la méningite à méningocoque, la rage,
I'encéphalite japonaise B, la méningo-encéphalite à tiques. Tous ces vaccins doivent faire
l'objet d'une prise de renseignements et d'une réflexion avec votre médecin.
2. Consulter votre dentiste (une carie est toujours gênante en voyage);
3. Souscrire une assurance rapatriement sanitaire;
4. Préparer votre pharmacie de voyage avec l'aide de votre médecin:
• Des médicaments contre le paludisme, antidiarrhéique, aspirine ou équivalent, des
antibiotiques que vous prendrez sur place uniquement sur avis médical (mesdames,pensez-y surtout si vous êtes sujettes aux infections urinaires); • Des produits d'hygiène: répulsif anti moustiques, crème solaire, lunettes de soleil et
chapeau, des préservatifs si nécessaire; • Des objets de soins et pansements: seringues et aiguilles à usage unique,
pansements et désinfectant cutané, collyre antiseptique; • Vous pourrez rajouter: une provision suffisante de vos médicaments habituels,
des lunettes de rechange. Lors du voyage en avion, conservez votre trousse demédicaments dans vos bagages à main.
5. Tenir compte du décalage horaire à l'arrivée, notamment en cas de traitement continu
(contraceptifs, anticoagulants, insuline,. ) afin d'éviter les risques de surdosage.
6. Emporter des vêtements chauds (séjours en altitude, escales en pays froids,. ) et/ou
des vêtements adaptés aux fortes chaleurs (amples, couvrante et légers). Se munir d'un
chapeau (protection solaire).
SMI - Dr C.Brotel - Fichier Conseils aux Voyageurs.doc- Page 1/8 II) Pour le voyage en avion
1. Pendant le vol:
• Récemment a été défini le "Syndrome de la classe économique": le manque de place et une longue immobilisation en position assise sont des facteurs de stase aux membres
inférieurs qui, associés à l'hémo concentration due à la sécheresse de la cabine climatisée,
sont une cause favorisante des thromboses des membres inférieurs. Il faut donc se lever
fréquemment, par exemple toutes les heures, se promener dans le couloir et boire de
façon abondante (mais pas de boissons gazeuses, ni alcool). Le médecin pourra prescrire
des veinotoniques du type flavonoïdes;
• Éviter les repas lourds ou les collations trop nombreuses;
• Il vaut mieux enlever les lentilles cornéennes du fait de la sécheresse de l'air. Attention
aux problèmes dentaires, de sinusites ou otites en cours de soins; • Le mal de l'air (ou mal des transports) peut se manifester par une pâleur, des sueurs,
vertiges, nausées, vomissements, prostration, bâillements, salivation, augmentation de lafréquence respiratoire. Il faut donc se placer si possible près du centre de gravité de l'avion,prendre un comprimé avant le départ de NAUTAMINE ou DRAMAMINE ou MARZINE.
NB: L'avion est formellement contre-indiqué aux voyageurs ayant pratiqué la plongée sous- marine avec bouteilles dans les 24 heures qui précédent le départ.
2. A l'arrivée: décalage horaire = Jet-Lag
• Le décalage horaire se manifeste par une fatigue, des perturbations du sommeil, une diminution de l'appétit ainsi que des capacités mentales et physiques.
• Les voyages vers l'Ouest sont généralement mieux tolérés que les voyages vers l'Est. Les symptômes mettent plusieurs jours à disparaître, en moyenne un jour par fuseau horaire. Il
est conseillé de s'adapter immédiatement au rythme local en ce qui concerne les
repas et le sommeil.

La prévention des effets secondaires du décalage horaire peut débuter pendant le vol: Ø régler la montre sur l'heure du pays d'arrivée dès le départ,
Ø rechercher le repos maximum en évitant les nombreux repas servis et l'alcool,
Ø prendre éventuellement un inducteur de sommeil à élimination rapide (STILNOX ou Les accidents les plus fréquents dans l'avion sont les malaises bénins (spasmophilie, mal del'air, etc.), les traumatismes et brûlures par liquide chaud lors des turbulences, les malaisesdivers liés aux maladies cardiaques, I'éhylisme aigu, les médicaments, les troubles digestifs.
III) Lors de votre séjour
1. Manger viandes, poissons, crustacés suffisamment cuits. Éviter les légumes crus et les
fruits sans enveloppe et peler les autres fruits et légumes avant de les consommer; 2. Boire au moins 2 litres d'eau par jour. En dehors des très grandes villes, seule une eau
du commerce en capsulée ou stérilisée par vos soins (bouillie pendant 20 min ouadditionnée d'1 comprimé d'hydroclonazone) est propre à la consommation et aubrossage des dents. Ne consommer ni glaçon, ni glace; 3. S'adapter très progressivement au soleil ou s'en protéger par une garde robe appropriée
4. Ne pas marcher pieds nus sur les sols boueux ou humides car nombre de parasites
pénètrent dans l'organisme par cette voie. Pour les mêmes raisons, des précautionsidentiques doivent être prises sur certaines plages tropicales.
SMI - Dr C.Brotel - Fichier Conseils aux Voyageurs.doc- Page 2/8 5. Ne pas se baigner en eau douce, chaude et stagnante (dans certains pays, risque de contamination par des parasites pénétrant par la peau). Éviter de se baigner seul en
eau de mer (personne ne pourra vous secourir en cas d’accident) et ne pas se baigner si
la mer est dangereuse (les noyades sont encore trop fréquentes);
6. S'adapter progressivement à l'altitude. Au-dessus de 2500 m, ne pas monter trop vite,
trop haut (ne pas dépasser 400 m de dénivelé par jour); 7. Une hygiène corporelle simple (douche biquotidienne, serviettes et vêtements propres
et secs) protègera efficacement des maladies cutanées; 8. Se laver les mains avant et après chaque repas et en sortant des toilettes (les mains
9. Ne pas caresser les chiens ou animaux domestiques (une caresse peut transmettre
des parasites, et si l'animal vous mord, ce peut être la rage). Prendre garde aux animauxvenimeux (regarder où l'on marche et faire du bruit en marchant; 10. Eviter les piqûres de moustiques au cours des ballades nocturnes (appliquer une
crème antimoustique), passer la nuit sous une moustiquaire ou à l'abri des moustiques(répulsifs chimiques, électriques); 11. Toutes les maladies sexuellement transmissibles, dont le SIDA, peuvent être évitées
12. Le refus de toute injection ou transfusion sanguine non urgente permettra de se prémunir contre les maladies infectieuses transmissibles par cette voie, comme certaines hépatitesvirales ou le SIDA.
IV) Après votre retour
• N'oubliez pas que votre prophylaxie antipaludéenne doit être poursuivie.
Consulter votre médecin traitant en l'informant que vous avez voyagé en zone tropicale,
devant l'un ou plusieurs des symptômes suivants: démangeaisons, diarrhée, fièvre
inexpliquée, fatigue anormale, maladie cutanée ou vénérienne, amaigrissement sans
reprise de poids, etc, et cela quel que soit le délai entre ces signes et votre retour.
Références:
Maladies tropicales et Centre de vaccination contre la fièvre jaune: 04 76 76 54 45
Santé et Voyages: Laboratoire Pasteur Vaccins;
Conseils de santé pour voyageurs: Laboratoire SmithKline Beecham;
Vaccinations du voyageur: Laboratoire Pasteur Vaccins;
· BEH n°21/1998: Recommandations sanitaires pour les voyageurs - http:/www.beh.fr
• Santé Voyage Rouen: http:/www.chu-rouen.fr
• Voyage AIMT67: http:/www.alsace.net/aimt67
• Visa Santé: http:/www.visasante.com/visasante
Serveur Minitel et Fax: VACCIFAX: 04 36 70 00 50,
• · 3615 VacAF, 3615 PASTEUR, 3615 VISASANTE SMI - Dr C.Brotel - Fichier Conseils aux Voyageurs.doc- Page 3/8 Ordonnance type pour voyager à l'Etranger
• EFFERALGAN (Comprimés 500 mg3: 2 boîtes, antalgique; • POLARAMINE (comprimés): 1 comprimé au départ, ensuite 2 à 3/jour; En cas de piqûres d'insectes avec forte réaction locale; • PARFENAC (crème) 1 tube. Ne pas appliquer sur lésion sur infectée; • IMODIUM (Gélules): 1 boite (2 à 4 gélules/ jour) • SMECTA: 3 sachets / jour (ne pas prendre les autres médicaments en même temps). Si la diarrhée est intensive ou pour tout autre symptôme inquiétantconsulter un médecin sur place, • HYDROCLONAZONE: comprimés antiseptiques pour désinfection de l'eau; • SPRAY REPULSIF ANTI-MOUSTIQUES ~ 1 tube • SERINGUES 10 ML (3) et AIGUILLES IM et IV; • DAKIN STABILISE ou BETADINE DERMIQUE: solution antiseptique; • Pansements: Goton, compresses stériles, sparadrap, bandes, ciseaux.
• Serviettes périodiques pour les femmes • Préservatifs: prévention des maladies vénériennes.
• Ne pas oublier le traitement contre le paludisme et ses médicaments habituels si on en prend (prévoir pour une durée plus longue) SMI - Dr C.Brotel - Fichier Conseils aux Voyageurs.doc- Page 4/8 Quelques informations .
Les maladies et les risques pour les voyageurs sont nombreux. Les éléments d'information suivantssont surtout destinés à attirer l'attention sur quelques maladies et éventuellement donner quelquesconseils. Rien ne vaut cependant un entretien préalable avec votre médecin lorsque la destination estconnue, ainsi que les conditions de vie et de séjour.
Maladie à transmission vectorielle:
Les vecteurs sont des arthropodes qui transmettent des maladies virales (arboviroses), bactérienneset parasitaires. Ce sont des moustiques (paludisme, filariose Iymphatique, arboviroses), des mouchesou moucherons (Trypanosomiase africaine, onchocercose, leishmaniose, bartonellose), des tiques ouaoûtat (rickettsiose, borrelioses, babebiose, tularémie, fièvre Q, arboviroses), des poux ou puces(rickettsioses, borrelioses, peste).
1. Paludisme:
Les moustiques et leurs piqûres vous exposent essentiellement au PALUDISME ou Malaria,essentiellement entre le coucher et le lever du soleil: • Une protection mécanique qui a pour objet d'éviter les piqûres, la moustiquaire imprégnée est au
paludisme ce que le préservatif est au SIDA. Il faut dormir sous une moustiquaire imprégnéed'insecticide et/ou dans une pièce climatisée: Ø Cinq sur Cinq: modèles imprégnés de deltaméthrine pour enfants et adultes; Ø Moskitul: modèles également imprégnés de deltaméthrine;Ø Nombreux modèles de moustiquaires avec kit d'imprégnation de perméthrine, ainsi que des Ø D'autres petits moyens sont toujours utiles: diffuseur électrique d'insecticide, tortillons • En cas de sortie ou de promenade au crépuscule ou de nuit, enduire les parties découvertes du corps avec un produit anti moustique et utiliser des vêtements couvrants (bras, jambes) de
couleur claire.
Ø Ultrathon: crème dosée à 35 % de DEET, concentration suffisante en zone non impaludée; Ø Insect Ecran Peau Adulte: lotion dosée à 50 % de DEET et utilisée par l'armée française;Ø Moskizol Peau: gel dosé à 50 % de DEET.
Une protection médicamenteuse préventive doit être adaptée suivant les pays selon le niveau de
résistance et le risque de contamination.
Il est donc indispensable de consulter un médecin bien
informé:
• En cas de séjour dans un pays du groupe l: le traitement préventif fait appel à la chloroquine (ex:
Nivaquine® en France). (traitement journalier débuté la veille du jour d'exposition au risque etpoursuivi pendant 4 semaines après le retour); • En cas de séjour dans un pays du groupe II: la prophylaxie repose sur l'association de chloroquine
(ex: Nivaquine®) et proguanil (ex: Paludrine®), se présentant aussi sous une nouvelle formecommerciale associant les deux produits: Savarine® pour les adultes. (traitement journaliercommencé la veille du jour d'exposition au risque et poursuivi pendant 4 semaines après le retour); • En cas de séjour dans un pays du groupe lIl: la méfloquine (ex: Lariam®) est préconisée et ne
peut être utilisée que pour des séjours de 3 mois maximum. Déconseillée chez l'enfant de moinsde 15 kilos et la femme enceinte, elle est délivrée sur ordonnance. (traitement hebdomadaire initiéune semaine avant le séjour en zone impaludée, et prolongé pendant 3 semaines après l'évictiondu risque) ATTENTION: Malgré toutes ces précautions, si au-delà de 7 jours de séjour dans /e pays, vousprésentez une fièvre (38"), de violents maux de tête et des douleurs abdominales, il y a de forteschances pour que vous ayez contracté /e paludisme. Il est alors impératif de consulter dans les plus SMI - Dr C.Brotel - Fichier Conseils aux Voyageurs.doc- Page 5/8 brefs délais ou, si cela est impossible, de prendre d'emblée un traitement présomptif de type: HALFANsi vous êtes sous NIVAQUINE+PALUDRINE, LARIAM si vous êtes sous LARIAM. Conseils pour ce traitement anti paludéen:
• A absorber au cours d'un repas avec une grande quantité de liquide
• Pour toute association médicamenteuse demander un avis médical.
Effets indésirables possibles: Vertiges (attention à la conduite de véhicules), nausées, selles
Ø Si des troubles plus importants se produisaient: palpitation, anxiété, agitations: consulter un médecin pour arrêter le traitement et le remplacer.
• NB: Pour les femmes une contraception efficace est obligatoire pendant la durée du traitement et les 2 mois qui suivent la prise du dernier comprimé.
2. Dengue:
La dengue est la plus importante arbovirose dans le monde. Les différents virus (DEN 1 - 2 - 3 et 4)sont transmis à l'homme par des moustiques du genre Aedes, qui piquent à la tombée de la nuit.
Problème majeur de santé publique en Asie du Sud-Est où elle existe à l'état endémique notammentau Vietnam et en Inde, la dengue est présente dans toute la zone tropicale de l'Amérique latine, enGuyane, dans les Caraïbes, dans les ~les du Pacifique Sud, notamment en Polynésie française.
Elle se manifeste par un syndrome fébrile pseudo grippal suivi d'un rash maculo papuleux, souventbénin, mais pouvant donner des formes graves hémorragiques, souvent mortelles chez l'enfant.
Il n'y a pas de traitement spécifique. Le seul moyen de prévention reste la lutte anti moustiques, ainsique la protection individuelle, comme dans le cas du paludisme.
3. Méningo encéphalite européenne à Tiques:
C'est une arbovirose transmise par les tiques, principalement de mai à octobre, en Europe centrale etorientale. Il existe un vaccin autrichien (vaccin FSME-IMMUM du laboratoire IMMUNO) disponible enFrance par la Pharmacie Centrale des Hôpitaux.
4. Fièvre Jaune:
La fièvre jaune est une virose tropicale urbaine et rurale, transmise par les moustiques Aedes. Ellesévit en Afrique et Amérique intertropicale. Il n'y a pas de fièvre jeune en Asie, mais la présenceconjointe du vecteur (moustique Aedes) et du réservoir animal (primate) explique que certains paysexigent la vaccination anti amarile pour les voyageurs en provenance de zones infectées, même encas de simple transit.
5. Encéphalite Japonaise:
L'encéphalite japonaise est une virose tropicale, rurale, transmise par les moustiques Culex, surtoutau moment des pluies. Elle sévit en Asie du sud-est, de i'est et au sud de l'Asie centrale ainsi quedans l'ouest du Pacifique, notamment dans les rizières et dans les régions d'élevage de porcs, à la finde la saison des pluies (de Mai à Septembre). La mortalité dépasse 20% chez l'enfant et atteint 50%chez l'adulte de plus de 50 ans.
Le vaccin se fait sur place dans le pays du destination du séjour, seulement si celui-ci dépasse unecertaine durée (expatrié, séjour prolongé).
Maladie à transmission féco - orale:
6. Tourista ou diarrhée du voyageur:
La diarrhée du voyageur est un problème majeur des touristes et des résidents en pays tropical. Fort
heureusement, cette affection plus gênante que grave est habituellement labile et bénigne. L'agent en
cause est rarement décelé. L'origine de la tourista est multi factorielle: jeune âge, voyage itinérant,
modification des habitudes alimentaires, niveau aisé du voyageur, antécédents de pathologie
digestive, et bien entendu, région visitée. L'Amérique latine, l'Afrique et Asie du sud-est sont des
zones à haut risque. La contamination s'effectue par l'ingestion d'aliments contaminés: fruits,
SMI - Dr C.Brotel - Fichier Conseils aux Voyageurs.doc- Page 6/8 crudités, poissons et fruits de mer, eau de boisson. Les mains sales et les mouches sont des vecteursimportants de ces agents pathogènes.
Le traitement repose d'abord sur la réhydratation, surtout en cas de diarrhée abondante et
durable plus ou moins associée à des vomissements. Une boisson équilibrée avec une
alimentation riche en sucre suffisent. Le traitement infectieux repose sur les antiseptiques
intestinaux,
suivis si les troubles persistent d'anti diarrhéiques.
• La prophylaxie consiste surtout à surveiller son alimentation: peler les fruits, éviter les
crudités, cuire les aliments à plus de 65°C, ne boire que des boissons en capsulées. Actuellementpeu de médicaments ont prouvé leur efficacité préventive associée à une absence d'effetsecondaire.
7. Hépatite A (et E):
La transmission du virus est oro-fécale (alimentaire et hydrique). La maladie est cosmopolite mais
on différencie trois zones dans le monde:
• Les pays de forte endémicité, dans lesquels la circulation du virus est très élevée: les enfants
sont rapidement exposés au virus et développeront très tôt dans leur vie une immunité active.
L'infection chez les adultes est très rare dans ces pays. Il est important de noter que les pays àforte endémicité ne sont pas seulement les pays chauds puisque l'ancienne Union Soviétique yfigure.
• Pays avec une endémicité intermédiaire: le développement économique de certains pays a
permis de généraliser les équipements sanitaires, d'obtenir une eau non contaminée, donc dediminuer la circulation des virus. L'âge moyen de contamination est plus élevé.
• Pays de faible endémicité: dans les pays très développés avec une population relativement
homogène, la circulation du virus est très faible. En France (pays qui a récemment rejoint cegroupe), les études montrent que chez les sujets de 50 ans, environ 50% sont séropositifs (doncprotégés) pour l'hépatite A. Par contre, moins de 16% des sujets de 20 ans sont immunisés: levaccin leur est donc nécessaire.
On estime que le risque par mois pour un voyageur d'être contaminé par le virus de l'hépatite A est de3 pour 1000 chez les personnes restant dans les hôtels et de 20 pour 1000 chez celles voyageantdans des conditions précaires.
8. Typhoï de:
La fièvre typhoïde est une infection bactérienne systémique avec septicémie, cosmopolite, rare enFrance. Seule Salmonella Typhi et, plus rarement Salmonella Paratyphi sont à l'origine de cascontractés en France. Paratyphi A est souvent en cause en Afrique du Nord et en Espagne, ParatyphiC prédomine en Extrême Orient.
Ces fièvres sévissent dans les pays où le niveau d'hygiène fécale est insuffisant.
9. Choléra:
Le choléra est connu depuis l'Antiquité. C'est une maladie de la pauvreté, de contamination interhumaine, manu portée et alimentaire, provoqué par le vibrion cholérique.
Le vaccin injectable n'est plus pratiqué actuellement. Des vaccins par voie orale sont en cours d'étudepour les populations à risque important.
Maladies avec un autre mode de transmission: 10. Hépatite B:
La transmission du virus se fait par le sang, au cours de relations sexuelles ou au contact d'un
sujet infecté. 2 milliards de personnes ont rencontré le virus de l'hépatite B dans le monde. C'est une
infection ubiquitaire mais sa prévalence est extrêmement élevée en Afrique noire, en Extrême Orient
et certaines îles du Pacifique. La contamination, pratiquement inévitable, se fait dans l'enfance. Au
Sénégal par exemple, 20% des enfants sont contaminés avant 1 an, 70% avant 3 ans, 85% avant 15
ans et 95% des adultes possèdent au moins un marqueur sérique de l'hépatite B. L'OMS estime que
200 à 300 millions de sujets à travers le monde sont des porteurs chroniques du virus.
SMI - Dr C.Brotel - Fichier Conseils aux Voyageurs.doc- Page 7/8 Le vaccin est nécessaire chez tous les sujets voyageant hors Europe et Amérique du Nord.
11. Leptospirose:
Le plus souvent, la transmission se fait par contact cutané, par de petites plaies, dans l'eau chaude etalcaline contaminée par l'urine d'animaux domestiques ou de rongeurs; parfois par les oiseaux, lesreptiles et les poissons. Plus rarement, la transmission se réalise par l'intermédiaire des muqueusesoculaires, buccales ou génitales. Les sources de contamination sont: la boue des égouts et desétangs, le sol des champs, des rizières, des champs de canne à sucre, des porcheries et chenils.
12. Rage:
La rage est une zoonose cosmopolite avec une importante variété de réservoirs de virus sauvages etdomestiques. Dans les pays tropicaux, les chiens errants semi-sauvages constituent un véritablefléau. Les autres animaux pouvant transmettre le virus à l'homme sont très nombreux.
On estime que la rage est responsable dans le monde de 35000 cas à 50000 décès par an. L'lnde etla Chine sont des pays particulièrement touchés. Il n'y aurait pas de rage en Norvège, Suède,Finlande, Islande, Grande-Bretagne, Portugal, Hongrie, Malte, Chypre, Koweït, Bahre7n, Japon, HongKong, Australie, Nouvelle Zélande et ~les du Pacifique, les Caraïbes (à l'exception de la RépubliqueDominicaine) et Hawaï' En conclusion:
De nombreuses autre maladies existent encore: virales, bactériennes, parasitaires .
Ø Avoir des informations correctes sur son lieu de destination; Ø Voir son médecin traitant ou son médecin du travail pour avoir des informations sur les vaccins et la prophylaxie médicamenteuse nécessaires pour ce voyage; Ø Respecter au maximum les règles d'hygiène corporelle et de vie évoquée plus hauts.
SMI - Dr C.Brotel - Fichier Conseils aux Voyageurs.doc- Page 8/8

Source: http://laurent.flaum.free.fr/ConseilsAuxVoyageurs.pdf

Microsoft word - promoting youth handouts.doc

Promoting Youth as Problem Trainee Handouts September, 2003 _______________________________________________________________________Not for delivery or reproduction without permission of the University of Denver Institute for Families. Contact Linda Metsger, at 303 871-2910 or at ifduonline.org Handout 1 8:30 – 9:00 Welcome, Overview and Introductions 9:00-9:20

Doi:10.1016/j.fertnstert.2005.12.015

Influence of acupuncture stimulation on pregnancy rates for women undergoing embryo transfer Caroline Smith, Ph.D., a Meaghan Coyle, B.Hlth.Sc. (Acup.), b and Robert J. Norman, M.D. c,da School of Health Science, The University of South Australia; b Department of Obstetrics and Gynecology, The University ofAdelaide; c Research Centre for Reproductive Health, The Queen Elizabeth Hospital, Un

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