BIOGRAPHIE Raphaël Poulain né l est
un joueur professionnel dequi a évolué au poste (1,86 m, 100 kg) aupendant 7 ans de 1998 à 2005 puis aupour la saison 2007-2008. Après avoir suivi une formation de coach mental, il a entrepris des études de philosophie et de psychologie à l'EEPPA. Il se consacre aujourd'hui essentiellement au métier d'acteur.
Considéré comme un très grand espoir à son poste, il devient :
Il met un terme à sa carrière en juin 2008.
Ayant décidé d'arrêter le rugby, il se lance dans une carrière de
comédien. Il prend des cours à Paris au Studio Intérieur Jour et au Laboratoire de l'acteur, puis joue deux rôles au cinéma da, puide adapté d'un roman de (sortie
En septembre 2006, il est à l'affiche de La Dernière nuit pour
2006 : 6h24 réalisé par Stéphane Bohée et Cyril Charbit 2009 : "Tarzan" 2010 : "Munera" réalisé par Nicolas Diego 2011 : "Le vent t emportera" réalisé par Nicolas Diego 2012 : "J’aimerais que la terre s arrête pour descendre" réalisé par Nicolas Diego 2012 : réalisé par Grégory Rodriguez
« Tiré de Wikipédia »
Au début des années 2000, Raphaël Poulain était promis à une belle carrière au Stade français.
Mais, de blessures en excès, son corps en a décidé autrement. A 31 ans, il raconte sa dérive dans un livre choc sur les coulisses d'un sport où il faut être rudement costaud. Quand j'étais Superman, livre écrit en collaboration avec Thomas Saintourens de 2008 a 2011. Paris, Éditions Robert Laffont, 252 p.,
Raphaël Poulain: la descente aux enfers de l'ex-dieu du Stade
L'être ou le paraître? Telle est finalement sa question. En amoureux du théâtre et de la
philosophie, Raphaël Poulain s'interroge sur ce cliché d'autrefois où il s'affichait en bellâtre dénudé, un ballon sur le sexe. En ce temps-là, il avait 20 ans, 100 kilos de muscles, tout lui réussissait: le rugby, les filles, l'argent. Max Guazzini, le président du Stad l'appelait "mon bébé" et lui demandait de Alors, il s'est laissé faire, Raphaël Poulain, alias "Cheval"; il a "montré son cul", comme il dit, et joué les gladiateurs de vestiaire.
Onze ans ont passé. "Raph" Poulain s'est rhabillé. Le voici incognito, à la terrasse d'un restaurant
provençal, jeans délavé et tee-shirt blanc. Il a toujours le sourire facile des gaillards d'Ovalie, le langage imagé des gens de métier. Mais le rugby, c'est fini, et les calendriers aussi. "Même si je ne suis plus dans l'illusion, j'assume ces photos", prévient-il. Le corps, hier si parfait, se remet de mille batailles, et d'autant de blessures. L'homme, lui, revient de plus loin encore: des années durant, il s'est égaré dans un pays dangereux, un royaume d'utopie, dont il ouvre les frontières dans Quand j'étais Superman, une autobiographie superbe et dérangeante (voir l'encadré ci-dessous). "Plus qu'un livre, une thérapie, précise-t-il. J'ai eu l'impression de crever puis de renaître."
Oui, il s'est pris pour un Superman picard, le costaud de
Beauvais, fils d'une assistante sociale et d'un dessinateur industriel. Il a cru que son physique d'exception autorisait tous les défis. A 3 ans, il soulevait le canapé du salon. A 7, il s'initiait au rugby. A 19, il était champion de France junior. Les entraîneurs, les médias, tous voyaient en cet ailier surpuissant une "machine de guerre" et le destinaient au XV national. Lui-même avait la sensation d'être une "espèce de bête humaine, gonflée comme un crapaud, boursouflée à l'hélium".
Insouciant, généreux, spontané, immature, dépensier, il avançait
tête baissée, fort du soutien de ses copains et de sa famille. Le rugby était sa raison d'être, son obsession. Rien ne pouvait lui arriver, au "bébé" de Guazzini: il avait un salaire mensuel de 9 000 euros, un appartement à Paris, des groupies à gogo, une carte Gold, et même une société au nom pompeux ("Poulain Communication"). Que demander de plus? Rien, justement. C'en était déjà trop. Le corps s'est rebellé; du bras droit aux testicules, il a craqué de partout, et toujours au pire moment. Sur les six finales jouées par son équipe entre 2000 et 2005, "Raph" le maudit n'en a disputé aucune, en raison de blessures. Jamais il ne fut le champion attendu.
Devenu un monstre d'excès, une caricature de lui-même
Ces rendez-vous manqués sont le drame de sa vie. Il les raconte avec une franchise rare, et un
humour de clown triste. A l'écouter, on rit d'abord beaucoup, puis un peu moins et, pour finir, plus du tout. Car il y a un côté pathétique, voire suicidaire, à se détruire ainsi. Cherchant en coulisses la reconnaissance qui le fuyait sur le terrain, Raphaël Poulain s'est "mis dans le rouge", comme pour punir sa carcasse déglinguée de refuser l'obstacle. Surjouant son personnage de rugbyman-fêtard, il est devenu un monstre d'excès, une caricature de lui-même.
Du meilleur au pire, il a vraiment tout fait, Superman. Ecumer les pubs du Quartier latin et les
boîtes de Saint-Tropez. Voler un mouflon (en peluche) et une vache (en plastique) au Salon de l'agriculture. Se battre avec des videurs. S'écraser des glaçons sur le front, pour le marquer à jamais.
Faire le tour du périphérique à 180 kilomètres-heure. Engloutir des côtes de boeuf au petit matin. Se doper au Cialis pour "bander" une semaine. Boire du Ricard pur. Fumer des joints. Sniffer de la cocaïne. Vomir à tout-va. Vivre à crédit. Errer comme un SDF. Se "remplir de rhum". Consulter un psy. Servir aux Restos du coeur. Vivoter avec le revenu de solidarité active (RSA). Brader ses maillots à la brocante. Tenir 115 fois le rôle (muet) d'un bourreau dans une pièce av Jouer Tarzan (en slip) dans un spot publicitaire. Lire Sartre, Jung, Onfray. Suivre une formation de coach mental. Pleurer comme un gosse ses illusions perdues.
Aider les futurs pros à prendre conscience des réalités
Bien sûr, tous les rugbymen n'ont pas un tel parcours. Mais en retraçant celui-là, on devine qu'il
n'y a jamais très loin du sentier au précipice dans ce sport d'engagement total. Poulain peut en témoigner, lui qui a connu l'euphorie, puis la dépression, plus rarement l'amour. Au Stade français, il incarnait le prototype du "bon mec", celui du fond du car et des refrains paillards. Le manège s'est arrêté quand l'un de ses entraîneurs, a eu ces mots cruels: "T'es vraiment énorme dans la déconne, mais je crois pas que tu aies le niveau pour jouer en Top 14." Même s'il demeure persuadé du contraire, Raphaël Poulain n'en veut ni à Galthié, ni à Guazzini, encore moins au rugby. "Les torts sont partagés, insiste-t-il. J'ai ma propre part de responsabilité. Mais il faudrait mettre en garde les futurs pros, les aider à prendre conscience des réalités."
Le voici désormais trentenaire, barbu, amoureux. En paix avec lui-même, il assume ses
cicatrices, physiques ou morales: "J'ai accepté mes défauts, mes erreurs, et je n'ai aucun regret." Diverses expériences au théâtre et au cinéma l'ont mis sur le chemin d'un nouveau métier. Il rêve maintenant de jouer sur scène son one-man-show, Mon mouflon et moi, inspiré de ses errances. Du rugby, il lui reste des souvenirs, des "potes". Seuls ses parents et ses soeurs, fidèles de la première heure, ont gardé des calendriers. La lecture du livre les a bouleversés. Et rassurés, à la fin: Superman est devenu humain.
Les autobiographies de sportifs ont rarement bonne presse. Souvent écrites à la va-vite et sur
commande, elles ont tout du "coup" commercial. Celle de l'ex-rugbyman Raphaël Poulain échappe à ces reproches. Il y a de la richesse, de la profondeur, et une forte dose d'humanité en souffrance, dans ce livre-là.
Thomas Saintourens, le jeune journaliste qui a aidé l'ancien joueur du Stade français à raconter
son parcours chaotique, fait ici oeuvre d'écrivain, restituant avec justesse la force du personnage, sa sincérité d'enfant blessé. Les mots sont directs, les formules claquantes, les rires jamais très éloignés des larmes, mais c'est ainsi que "Raph" est constitué: à la fois excessif et attachant. Peu à peu, le lecteur se glisse dans sa peau. Attention, l'aventure n'est pas sans risque : les coups reçus sur le terrain ne sont rien au regard de tous ceux pris, et surtout bus, en dehors. Nul ne sort indemne d'une telle virée: le corps et le coeur y sont mis à rude épreuve. Ces pages obligent à courir, à plaquer, à cogner, à encaisser, à rêver, à boire jusqu'à la nausée. Elles sentent la sueur et l'alcool, l'amour et l'amitié, les soirs de rigolade et les matins de spleen. On les quitte épuisé, avec la gueule de bois, quelques illusions en moins et une certitude en plus: même s'il n'est plus Superman, Raphaël Poulain a eu le courage de se montrer à l'état brut, et marque ainsi son plus bel essai.
(L'Express/f. zecchin)
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